Après 25 ans passés à la direction du Théâtre du Passage, je conçois ce spectacle comme un post scriptum…
Sans tambour ni trompette mais avec un piano, un violon et un accordéon, ainsi que des textes hétéroclites, ce spectacle complice nous rappelle que ce n’est qu’un au revoir !
Pour cette création pas comme les autres, Robert Bouvier a eu envie de se pencher sur les auteurs et les autrices classiques et contemporain·es ayant été joué·es au Passage. Ils seront quatre sur le plateau pour faire entendre des mélodies envoûtantes, des citations de peintres face à leurs toiles, des extraits de lettres, des crédos ou des appels à la désobéissance. Quatre qui s’uniront pour croire en la paix, rêver l’impossible, panser les blessures, apprendre encore, se rapprocher de l’autre et chanter aussi.
« A mes côtés, trois artistes qui me sont chers : Dimitri Artemenko et Vadim Sher, les deux musiciens exceptionnels qui m’ont accompagné dans Port Danube, et le comédien charismatique Frank Michaux qui joue mon alter ego dans Les merveilles et que l’on a pu voir dans de nombreux spectacles de la Compagnie du Passage.
Une fête comme à la fin d’un repas ! On se dit des textes qu’on aime et on se joue des airs qui vous chavirent, qu’ils soient inspirés de la musique classique ou klezmer.