Le chant du cygne

Fantaisie

d’Anton Tchekhov, traduction André Markowicz et Françoise Morvan, création originale Robert Bouvier

Tournées 2016-2019

131 représentations

2016
Neuchâtel (CH) – Théâtre du Passage
Paris (F) – Théâtre des Déchargeurs

2017
Avignon (F) – Théâtre du Girasole
Sion (CH) – Théâtre de Valère
Bulle (CH) – CO2
Berne (CH) – Stadttheater
Antibes (F) – Anthéa-Antipolis
Guéret (F) – La Fabrique
Bienne (CH) – Théâtre de Poche
La Chaux-de-Fonds (CH) – Théâtre Populaire Romand

2018
Genève (CH) – Théâtre de Carouge
Nancy (F) – La Manufacture
Pont-Ste-Maxence (F) – La Manekine
Givisiez (CH) – Théâtre des Osses
Annecy (F) – Auditorium-Seynod
Lausanne (CH) – Pulloff
Thonon-les-Bains (F) – Maison des Arts du Léman
Porrentruy (CH) – Salle de l’Inter
St-Hilaire-du-Harcouët (F) – Théâtre municipal
Strasbourg (F) – Les TAPS

2019
Cluses (F) – Théâtre des Allobroges
Nice (F) – Théâtre National
Ile de la Réunion (F) – Les Bambous, centre dramatique de l’Océan Indien

La Cie du Passage s’empare d’une œuvre peu connue de Tchekhov pour en livrer une version surprenante, conjuguant tendresse et légèreté et ménageant quelques savoureux coups de théâtre.

Une salle de théâtre en pleine nuit. Lieu de tant de souvenirs et d’enchantements pour le vieux comédien qui s’y est endormi après avoir bu quelques verres de trop, à l’occasion de son gala. Une arène aussi bien qu’un refuge, où il ne reste pas longtemps seul…
La comédie de Tchekhov se joue comme à notre insu, se déclinant en de joyeuses variations et digressions quand les protagonistes s’abandonnent aux confidences et revisitent d’autres textes ou chansons. La scène elle-même semble se prêter au jeu des mirages, par le dialogue des ombres, des lumières, des sons, de ces fantômes qui l’habitent et des accidents incongrus qui peuvent s’y produire. Un spectacle festif, entre dérapages et télescopages s’amusant des codes et paradoxes du théâtre et de la folie douce d’artistes rêvant de suspendre le temps. Sur scène, c’est la rencontre malicieuse de deux générations de comédiens: le jeune et déjà très remarqué Adrien Gygax et Roger Jendly, figure mythique du théâtre suisse, auréolé de l’Anneau Hans Reinhart.

Extrait

« Où il y a de l’art, où il y a du talent, il n’y a pas de vieillesse, pas de solitude, pas de maladie, et même la mort, ce n’est qu’une moitié de mort. »



Extraits de presse

PRESSE – FRANCE

Une indéniable délicatesse de touche. Adrien Gygax donne la réplique au vieux maître, Roger Jendly, dans un jeu permanent de chat et souris où s’entrechoquent de nombreuses formes théâtrales. Le spectacle se montre d’une virtuosité trépidante.
L’HUMANITE, J-P. Léonardini, 19.12.2016

Un détournement de l’oeuvre inventif, astucieux et touchant. Roger Jendly se livre à une introspection à la fois cocasse et sensible. Robert Bouvier lui offre son grand rôle aux côtés du jeune Adrien Gygax qui confère au propos une aimable impertinence qui n’exclut pas la tendresse. Au contraire.
LIBERATION, G. Renault, 16.12.2016

Robert Bouvier s’appuie sur les personnalités de Roger Jendly et Adrien Gygax pour nous offrir grâce et mélancolie (…) Un joli décor, de belles lumières, du son, des images projetées,  en une heure dix, on a son content de vrai théâtre et d’émotions, du rire aux larmes.
FIGAROSCOPE, A. Héliot, 30.11.2016

Coup de coeur dans « Le Masque et la Plume ». 
FRANCE INTER, 11.12.2016

Deux savoureux acteurs
L’OBS, J. Nerson, 15.12.2016

Une heure et quart de bonheur dans les coulisses d’un théâtre… La poésie qui se dégage de la mise en scène, d’une précision suisse, entre ombres et lumières, offre à ce chant du cygne, toutes les variations dont on rêve au théâtre…
VAUCLUSE MATIN, V. Assier, 25.07.2017

Une fantaisie de tous les instants où les interrogations sérieuses se mêlent aux digressions loufoques. La mise en scène de Robert Bouvier regorge d’une joyeuse inventivité qui ne s’arrête pas au texte.
LE JDD, F. Josse, 17.11.2016

BLOGS

Le spectacle de Robert Bouvier est une fête autour de Roger Jendly, un comédien de premier plan, qui secrètement, en passant, peut nous pincer le coeur. Chapeau, l’artiste !
WEBTHEATRE, G. Costaz, 06.12.2016

Un moment de grâce. Théâtre dans le théâtre, mise en abyme de sa propre vie, jeu avec le réel et l’imaginaire, irruption d’accidents prémédités, tout est fait pour nous enchanter (…) C’est très touchant et très jubilatoire (…) Dans un décor simple et beau de loge et de coulisses, les deux comédiens forment un couple merveilleux. Jendly avec toute sa longue carrière, au théâtre comme au cinéma, tout son savoir, son grand art, est à la fois léger et grave. Il est fin, subtil, très délicat dans son jeu. Face à lui, plus athlétique, roux et barbu, Adrien Gygax dévoile une personnalité sensible et ferme (…) A voir, vraiment. Une cascade de petits drames et d’émotions, un moment spirituel qui fait sourire, rire et bouleverse.
FIGARO.FR, A. Héliot, 20.11.2016

Une belle mise en perspective de la vie d’un artiste. Le corps à corps avec le texte suscite l’émotion, qui suffit à lui seul à faire de ce spectacle, un magnifique témoignage d’artistes en pleine création (…) Roger Jendly désarmant de naturel, bouleversant. Quand à son partenaire, Adrien Gygax, il dispose d’une belle fougue, d’un fort tempérament de comédien !
LE MONDE.FR, E. Tran, 11.11.2016

Gros coup de coeur du festival off d’Avignon 2017. La mise en scène de Robert Bouvier est une véritable féerie, en dehors du temps, aérienne et jubilatoire. Baigné d’une lumière douce et enveloppante et d’un décor inventif, on est émerveillé par tant de grâce et d’émotion.
THEATROTHEQUE.COM, J.-M. Guillou, 30.07.2017

Une mise en scène ludique pour un Tchekhov revisité avec humour et sensibilité. A voir, absolument.
THEATREAUTEURS, S. Alexandre, 28.11.2016

La mise en scène inventive de Robert Bouvier constitue une belle machine à jouer. Adrien Gygax campe efficacement le jeune qui va prendre la relève et Roger Jendly livre une époustouflante, et bluffante, composition.
FROGGY’S DELIGHT, MM, 28.11.2016

Les digressions picto-mnémoniques ou shakespeariennes sont fort joliment mises en valeur par les décors et les lumières.
REVUESPECTACLE.COM, J.-Y. Bertrand, 15.07.2017 

Amusante et profonde, triste et fine, servie par un jeu d’acteur magistral, à voir absolument!
L’ENVOLEE CULTURELLE.FR, A. Dewavrin, 14.07.2017

PRESSE – SUISSE

La variation que brode Robert Bouvier autour du Chant du cygne est de ces perles qui enchantent autant qu’elles émeuvent, un joyau de poésie et de drôlerie. Complices, rieurs, volontiers farceurs, Roger Jendly (magistral), et Adrien Gygax, (époustouflant) nous offrent un moment de théâtre rare.
24 HEURES (CH), Natacha Rossel, 21.03.2018

C’est un régal : joueur, farceur, joyeux, ode au plaisir d’exister, d’être vivant et d’exercer encore et toujours le métier de saltimbanque.
RTS – Vertigo (CH), T. Sartoretti, 19.12.2017

Un spectacle d’une simplicité d’épure où brillent comme deux diamants le jeu dde Roger jendly-grande figure du théâtre romand-, qui trouve ici un rôle idéal, et celui du jeune Adrien Gygax, incarnant la relève de cet art qui ne meurt jamais.
LE MATIN DIMANCHE (CH), J.-J. Roth

Ce spectacle tient du bonheur. Un grand moment d’inventivité théâtrale. Un élan de liberté.
LA LIBERTE (CH), E. Haas, 17.10.2016

Ce petit bijou nous fait comprendre comment ça marche, et avec quel art! La fougue d’Adrien Gygax fait merveille face à l’expérience roublarde de Roger Jendly. 
L’EXPRESS (CH), D. Delacroix, 03.11.2016