Florence subit la tyrannie d’un débauché, le duc Alexandre, bâtard des Médicis, soutenu par les troupes d’occupation de Charles Quint. Accompagné par son cousin Lorenzo de Médicis qu’on appelle avec mépris Lorenzaccio, il soumet la ville à son bon plaisir. La révolte gronde, et, dans l’ombre, des conspirations se trament. Dont celle fomentée par Lorenzo qui se révèle un représentant des opposants républicains au tyran. Si Lorenzo s’est voué à la débauche, c’est d’abord pour gagner la confiance d’Alexandre et pouvoir ensuite l’assassiner. Il accomplira son meurtre mais Florence n’en tirera nulle libération. Le peuple se soumet sans combattre au nouveau gouverneur de la ville, Côme de Médicis, que le cardinal Cibo, éminence grise du Pape, leur a imposé dans un simulacre d’élection. Le geste de Lorenzo aura été inutile.