Antigone

Une histoire d’amour fraternel et universel, dans laquelle des héros modernes et sans concession se forgent leur propre légende. Posant un regard émouvant et lucide sur les liens familiaux, Henry Bauchau exacerbe les émotions pour interroger notre besoin d’épopée et d’existences plus grandes que la vie. Entremêlant la magie de l’intime et de l’universel, il réunit quatre frères et soeurs dans une ville partagée entre la conservation de son passé et les enjeux de l’avenir. Animés chacun d’une vision du monde différente, ils s’affrontent à la vie à la mort, fidèles è leurs idéaux.

Adaptée par Antoinette Rychner, cette pièce aux résonances fortement contemporaines s’ouvre par quatre prologues distincts joués hors les murs (ou dans d’autres lieux du théâtre) par chacun des enfants d’OEdipe. Le spectateur n’assiste qu’à l’un d’entre eux avant de se rendre au théâtre, devenu Thèbes assiégée, où se retrouve tout le public réuni.

Pour Robert Sandoz, mettre en scène Antigone, c’est désirer un théâtre puissant. Porté par une généreuse distribution au souffle épique amplifié par un quatuor de cuivres, celui-ci l’est, assurément.

© Guillaume Perret

© Guillaume Perret

© Guillaume Perret

© Guillaume Perret

© Guillaume Perret

© Guillaume Perret

© Guillaume Perret

Revue de presse

«Le metteur en scène impressionne avec une très belle adaptation d’Antigone tout en mouvement.» Le Temps

«Un jeu très physique (…), des parenthèses burlesques et des effets pyrotechniques qui, sans relever de l’inflexible nécessité tragique, contrebalancent utilement le poids des paroles solennelles.» L’Express