La cerisaie

de Anton Tchekhov, traduction André Markowicz et Françoise Morvan
mise en scène Gilles Bouillon

Tournée 2015-2016

40 représentations

2015
Neuchâtel (CH) – Théâtre du Passage
Angoulême (F) – Scène Nationale
Athis-Mons (F) – Centre culturel des Portes de l’Essonne
St-Ouen-L’Aumône (F) – Centre culturel l’Imprévu
Antibes (F) – Anthéa-Antipolis
Argenteuil (F) – Centre culturel Le Figuier Blanc
St-Michel-sur-Orge (F) – Espace Marcel Carné

2016
Châtillon (F) – Théâtre municipal
Albi (F) – Scène Nationale
Périgueux (F) – L’Odyssée
Narbonne (F) – Scène Nationale
Metz (F) – Opéra-Théâtre, Metz Métropole
Villeneuve-sur-Lot (F) – CDR Georges Leygues
Tours (F) – CDR Nouvel Olympia
Lattes (F) – Théâtre Jacques Coeur

Entre un monde qui finit et un monde qui va naître. Le chef d’oeuvre de Tchekhov, l’un des sommets absolus de l’esprit humain. Autour d’une maison qu’on perd, d’un jardin des cerises à l’abandon, s’affrontent des êtres aimantés par le profit et l’avenir, d’autres en proie aux souvenirs et à la passion de l’inutile.
Il n’y a pas de héros dans La Cerisaie. C’est une pièce chorale qui offre une partition pour des «ensembles» qui convoque le collectif. C’est le temps qui est le personnage principal : le temps des saisons, l’enfance, le temps d’aimer, le temps qui passe, le temps perdu, la vieillesse, la mort.
Ce que j’écris, c’est la vie, confie Tchekhov à sa femme.
Comme dans Shakespeare qu’il aimait par dessus tout, Tchekhov orchestre les timbres, les rythmes, les tempi, temps blancs et galops. Les gestes, les objets, les sons, les mouvements, les situations, les voix se croisent, s’entrecroisent, se chevauchent parfois, s’interrompent brusquement, suggèrent à peine avant de s’évanouir. Mosaïque, dramaturgie en éclats, en figures chorégraphiques sans cesse recomposées, décentrées, dans le tissu serré du dialogue et des silences, dans le mouvement même de la vie. Le génie de Tchekhov, c’est que le drame est aussi une comédie.



Revue de presse & critiques

«Il faut une troupe d’un niveau rare pour porter sans efforts apparents un spectacle aussi intériorisé qu’emporté par ses mouvements. Il y a, dans l’emballante soirée dessinée par Gilles Bouillon et son équipe le cristal et les brisures du cristal qui sont Tchekhov tout entier.»
G. Costaz – Webtheatre (F) – 03.01.2016

«La partition des femmes est orchestrée au fil dʼune sorte de chorégraphie du désir empêché.»
J.-P. Léonardini – Lʼhumanité (F) – 26.10.2015

«A la manière dʼun manifeste esthétique et humaniste, La Cerisaie esquisse un paysage mental impressionniste que révèle avec raffinement la création chorale de Gilles Bouillon.»
V. Hotte – Théâtre du blog (F) – 27.10.2015

«La mise en scène de Gilles Bouillon revisite La Cerisaie avec précision et mordant à la fois.»
R. Briatte – Ecoles des lettres (CH) – 10.2015

«Nine de Montal est une Lioubov convaincante, à la fois douce et passionnée.»
D. Delacroix – L’Express (CH) – 24.10.2015