Les fleurs du mal

de Baudelaire, et autres textes de Brigitte Fontaine et Areski Belkacem
mise en scène Françoise Courvoisier

Tournées 2013-2014

74 représentations

2013
Bruxelles (B) – Théâtre Le Public

2014
Neuchâtel (CH) – Théâtre du Passage
Bellinzona (CH) – Teatro sociale
Genève (CH) – Théâtre Le Poche
St-Raphaël (F) – Palais des Congrès
Fribourg (CH) – Festival FriScènes

Un spectacle musical qui offre un choix de poèmes explosifs et flamboyants, humains et tendres, où explose la modernité du poète dont l’audace lui avait valu la censure de son vivant. Entraînés par les chants et la musique, plongez avec fascination dans le parcours de ce marginal écorché et en colère qui disait aussi : « le bonheur, il faut savoir l’avaler ! »

Dans une époque qui ne l’a pas accueilli, Baudelaire a voulu détacher la poésie de la morale et l’a proclamée toute entière destinée au Beau. Avec « Les Fleurs du mal », il tisse des liens entre le bonheur et l’idéal inaccessible, entre la violence et la volupté, entre le poète et son lecteur, entre les artistes à travers les âges. Outre les poèmes graves ou scandaleux, il exprime la mélancolie et l’envie d’ailleurs. Baudelaire, c’est le poète qui sublime la sensibilité, qui nous emporte dans des flots de passion, qui recherche la vérité humaine de l’univers : « Baudelaire est le premier voyant, roi des poètes, un vrai Dieu. » (Arthur Rimbaud)



Revue de presse & critiques

«Un cocktail de volupté et une ode à l’amour. La voix chaude et sensuelle de Robert Bouvier fait corps avec le jeu de séduction d’Aurélie Trivillin, au coeur d’un  triangle amoureux complété par Cédric Cerbara. Entre gazon et troncs d’arbre, le spectacle se savoure comme un Déjeuner sur l’herbe à la Manet.»
Cécile dalla TorreLe Courrier, 14.05.2014

«Canaille, joueur, inattendu, un déjeuner sur l’herbe dans une vision langoureuse très bien défendue. Sur des musiques latino-swinguantes, ou orientales, la prose de Baudelaire prend une couleur très chaleureuse, pleine de vie, pleine de tempérament! Françoise Courvoisier réussit très bien son voyage.»
Marie-Pierre Genecand, Espace 2, 09.05.2014

«Quand les mots du poète maudit Charles Baudelaire rencontrent les rimes de la déjantée Brigitte Fontaine, Les fleurs du mal s’ouvrent à une autre dimension. Aussi torturée, mais avec un soupçon de vitriol en plus. Un joli coup de théâtre.»
Fabienne Rosset, Femina, 11.05.2014

«Les vers de Baudelaire s’égrènent, dans leur force suggestive, érotique et fiévreuse. Accompagnés par la musique d’Arthur Besson, de ses notes claires, languissantes ou inquiétantes, les comédiens interprètent avec maîtrise et émotions ces rimes chargées de souvenirs. La mise en scène de Françoise Courvoisier même avec subtilité le spectateur du monde du jour à celui de la nuit, le mal et le bien se confondant dans le désir.»
Lucienne BittarChoisir.ch, 09.05.2014

«Françoise Courvoisier a glissé avec intelligence et finesse des textes de Brigitte Fontaine qui se fondent parfaitement dans la prose du « poète maudit ». Robert Bouvier est par ailleurs profondément bouleversant. Françoise Courvoisier signe une mise en scène impeccable, tout en filigranes, sans glissement, dont le dessin rythmique n’est dès lors plus qu’une « Invitation au voyage »… A voir et à revoir sans modération !»
Valérie Debieux, La Cause Littéraire, 10.05.2014

«Ce bouquet de « Fleurs du mal » nous entraîne dans un tourbillon d’images où volupté, vertige, beauté, spiritualité se mêlent à lassitude, incompréhension, déchéance et mort. Le détachement de Robert Bouvier, à la voix chaude et profonde, lasouplesse d’Aurélie Trivillin, maternelle ou sensuelle et la fougue convaincante de Cédric Cerbara se conjuguent pour refléter les espoirs et les désillusions du poète écorché. On savoure un spectacle original, subtil, porté par des comédiens vibrants.» ****
Jean Campion, demandezleprogramme.be, 01.2013

«On emportera comme un viatique, les mélodies et les musiques mystérieuses qui embrassent les déclamations poétiques, les gestes si beaux sous les lampions, les regards, les bribes éparses d’un verbe célébré afin de peupler parfois un quotidien si peu romantique. « Heureux celui qui peut d’une aile heureuse s’élancer… et comprendre l’essence des choses muettes! »»
Bruxelles News, 19.02.2013

« Une ballade champêtre nous laisse papillonner de poèmes déclamés à quelques touches chantées. Une mise en vie de la dimension érotique d’un auteur censuré, mise en vie de la lassitude d’un monde pourri de par les êtres qu’il accueille. Le tout est agrémenté d’une touche de Dame Fontaine (Brigitte), image poétique et underground à la fois, image décalée d’un univers décadent, Baudelaire des temps modernes. Finalement une belle (re)découverte de textes en fait très actuels, magnifiés par un jeu d’acteur impressionnant. C’est beau, émouvant, dur, c’est Baudelaire.»
culturetco.com, 31.01.2013

«Un espace naturel, ouvert et intime invitant à la confidence d’un désir. On trouve dans cette nouvelle version libertine un souffle nouveau. Par ailleurs le choix des poèmes et leurs positions dans le spectacle, lui confère un rythme et une cohérence remarquable. Le dernier mot n’est pas sans poésie : « de la boue je ferai des mots ». Ce vers donne au spectacle une continuité, hors plateau, en ouvrant une réflexion sur le pouvoir poétique qui parfois sublime, souligne, soupire, respire…tant les fleurs du quotidien que le mal qu’elles peuvent aussi suggérer.»
lebourlingueurdu.net, 12.01.2013

«On est à la campagne. Au travers d’un pique-nique où l’on chante et où l’on récite des poèmes, on entre dans l’univers des Fleurs du mal. On y retrouve des textes de Brigitte Fontaine, habitée depuis son enfance par Baudelaire. On se promène avec ces personnages vers cette littérature. Le jeu nourrit le propos et réussit à évoquer le modèle de femme baudelairien, à la fois maternelle et sensuelle.»
RTBF – Cinquante degrés Nord, 23.01.2013