Les estivants

de Maxime Gorki, mise en scène Robert Bouvier

Tournée 2008

39 représentations

2008
Sion (CH) – Théâtre de Valère
Neuchâtel (CH) – Théâtre du Passage
La Chaux-de-Fonds (CH) –
Théâtre Populaire Romand
Bienne (CH) – Théâtre Palace
Monthey (CH) – Théâtre du Crochetan
Berne (CH) – Stadttheater
Villars-sur-Glâne (CH) – Nuithonie
Romans-sur-Isère (F) – Théâtre Jean Vilar
Genève (CH) – La Comédie
Lausanne (CH) – Théâtre Vidy E.T.E.

Dans la datcha de Bassov, des estivants essaient de tromper leur ennui. L’irruption de l’écrivain Chalimov va bouleverser leur quotidien. Ces vacances que tous espéraient sans vagues vont alors renvoyer chacun devant le vide de sa vie. Coups de théâtre, révélations bouleversantes, accusations violentes et confessions intimes se succèdent dans des scènes courtes, rythmant ce texte aux dialogues incisifs, joué pour la première fois dans une nouvelle traduction d’André Markowicz.

« Les estivants offrent une matière d’une grande richesse pour qui aime se concentrer sur la direction d’acteurs », se réjouit le metteur en scène Robert Bouvier, qui s’est entouré de quinze comédiens. Car si la pièce traduit bien ce désir de révolution qui portait le contemporain de Tchékhov, elle touche aujourd’hui surtout par ses portraits d’une grande humanité et par cette volonté de dépasser la vulgarité du quotidien. Cette envie, comme l’écrivait Gorki, de donner «des rêves à l’âme».



Revue de presse

«Bouvier propose un spectacle aussi mélancolique que lumineux, tant il y soigne l’humour et la beauté humaine. Et les désillusions de ces nombreux personnages de rester encore longtemps dans le cœur du spectateur, touché par tant de résonance.» L’Hebdo

«Pesant, le spleen sous la houlette de Robert Bouvier? Non, palpitant comme un cœur qui se remettrait à espérer. » Le Temps

«Ce sont tous ces bouts d’humanité que Bouvier sait faire jouer avec tant de grâce. Entre légèreté et profondeur. Les jupes sont élégantes et fluides, les corps se dénudent au soleil, on boit, on rit, mais la pente de la scène donne une sensation de vertige, d’instabilité, tout tangue.» La Liberté